mardi 24 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 20


23 Avril 2012 – Maui c’est fini :’(

Aurevoir Ho'okipa :(

Voilà tout est dit dans le titre.

C’est le 23 avril, milieu d’après-midi, je prend le temps d’écrire ces ultimes lignes entre le packtage des vêtements, des boardbags et les dernières courses à regler. J’ai l’impression que tout est prêt ; j’ai tout nettoyé, rangé et donné les clefs du studio et de la voiture à Benjamin. Plus qu’à attendre le coup de fil d’Arthur pour aller à l’aéroport. On part donc aujourd’hui et arrivons le 25 en debut d’après-midi… Long voyage retour avec beaucoup d’attente pendant les escales. On stresse déjà d’ailleurs, le vol allé avait été vraiment laborieux… Enfin bon inch’alla.

Que dire à part que le trip était super ?
Maui c’est pas une légende, c’est bien réel et les deux mois que j’y ai passé étaient fantastiques. Tous windsurfer qui se respecte, doit passer par là au moins une fois dans la vie c’est sûr. La Mecque quoi !

je croise les doigts une dernière fois pour que le voyage ne soit pas trop pénible. J’enchaine sur la première étape de coupe du monde à Podersdorf, ce qui me laisse une nuit chez moi pour repartir directement en Autriche… Je suis pas rendu !

Aloha,

Adrien

PS: La video arrive bientôt :)

mercredi 18 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 19

16 avril 2012 – Out

Voilà, ce que je craignais depuis mon arrivée sur l’île, m’est arrivé lundi après-midi à Ho’okipa...

Ca faisait quelques jours que j’avais abandonné le freestyle pour me faire plaiz’ dans les vagues. Un bon swell était prévu en plus, pendant 3 jours.
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Ho'okipa dimanche après-midi
Dimanche a été une superbe journée avec une houle de nord-ouest donnant plus d’une taille de mât dans les sets. On l’attendait ce swell. Le spot était encore une fois plein à craquer. Le même « train-train » habituel avec l’hélico qui tourne, la bute envahit et les riders qui se déchainent. A l’heure de pointe, il en devenait même difficile de prendre une vague et impossible d’en prendre une seul. Les stars locales ne se privent pas de taxer dans ce genre de situation, mais bon que peut-on dire quand Jason ou encore Levi  s’invitent sur ta vague ?
J’en ai fait les frais, jusqu’à ce que je m’embrouille avec Luke Siver. Je ne l’avais pas reconnu au début. Depuis un bon moment je n’avais pas eu de vague et là j’étais enfin seul prêt à partir dedans. Luke est venu au dernier moment après un virement éclair. Déterminé, j’ai pas laché le morceau : «  elle est à moi arrghhhhh !!! ».
Après m’avoir gueulé dessus sur la fin de vague, je me suis dit que, peut-être, je l'avais un peu collé…
C’est Ricardo qui, le soir, m’a dit que Luke me cherchait car je lui avais, soit disant, taxé sa vague… «  aaahh c’était Luke Siver ». Il est assez réputé pour son localisme ( notamment avec les kites ) mais super sympas.
Après réflexion je pense qu’il ne m'a pas trouvé sur la plage, car je suis sorti dans les derniers et avec une voile qui n’en ressemblait plus à une.

C’est le lendemain, lundi, que le pire est arrivé. Je suis parti à l’eau taquet en 4.2, dans un bon 35 nœuds, pour envoyer. En fait j’étais passé au shop Quatro pour essayer une de ces planches. J’en avais marre de naviguer avec la Quatro, cassée en deux, qui collait horriblement à l’eau. Avec une planche neuve, j’étais déjà mieux.
Sur la deuxième vague, je suis allé taper la lèvre mais avec le vent violent, je me suis décalé en l’air. La reception fut très violente. J'ai tout de suite senti une grosse douleur au genou et à la cheville. Je m’étais déjà fait mal aux pattes. Mais là, c’était vraiment un niveau au-dessus. Je suis resté quelques minutes dans l’eau avant de rentrer à la plage croyant que le pire était arrivé.

Plus de peur que de mal au final, je m’en sors avec une bonne entorse à la cheville droite. Un bon repos d’une semaine et sa ira comme sur des roulettes ! Enfin je l'espère.

   Le planning des prochains jours                  


Je viens de voir cette video de la journée de dimanche avec de gros moves, réalisée par Bernd, et je me suis aperçu en arrière plan, à la fin de la 3ème minute !

vendredi 13 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 18

12 avril 2012 – Fill the days

Depuis peu, les jours passent très vite, ici, à Maui et on sens la fin du séjour qui approche. Mais les journées deviennent encore plus intenses, on essaye vraiment de naviguer le plus possible et de faire les "bons trucs" qu’on a pas encore fait. On préviligie le temps sur l’eau et on garde le tourisme pour la fin.

Lundi, je suis allé chercher Benjamin, c’est lui qui me remplace à la Waterlilyfarm. Parisien de souche, il vient passer les 5 prochains mois à Maui pour, comme tous le monde ici, rider à donf. Je lui explique comment se passe la vie ici, le breef sur le boulot à la ferme, c’est plus cool à deux d’ailleurs, sa fait deux fois moins de boulot. Son arrivée m’a aussi rappelé les galères que j’ai pu avoir au début du trip et me rappel encore que s’est bientôt fini Maui. Luc est le plus proche du départ, date programmée pour lundi prochain. Je lui souhaite bonne chance, il a rendez-vous avec un conseillé pôle emploi deux heures après son arrivée, ca va être sport amigo !

Lui et Arthur sont tombés sous le charme de la Gopro 2, ça filme dans tous les sens depuis. On aurait pas pensé s’amuser autant avec.

mardi 10 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 17

8 avril 2012 – Getaway

Et oui, après presque 1 mois et demi sur l’île, j’ai sacrifié une journée pour aller faire le touriste sur la east cost… C’était dur mais j’ai réussi.

Le trajet
11h30, je reçois un appel d’Arthur qui me propose d’aller voir les cascades du côté d’Hana, à l’est, avec ses deux copains Brésiliens et Luc. J’étais pas très confiant de l’idée au début, « les plans des brésiliens » s’est souvent ( très souvent ) foireux. L’orga c’est pas leur truc j’ai l’impression. Mais on les aime bien quand même !


12h, ils passent à maison et j’ai à peine le temps de mettre un T-shirt que je me retrouve à l’arrière du pick-up avec Luc. Oui, les brésiliens sont toujours pressés, j’ai essayé de leur faire comprendre « rien ne sert de courir ; il faut partir à point » de La Fontaine mais voilà…


Enfin bon on se retrouve sur la Hana Road. C’est l’attraction touristique N°1 de l’île, elle commence à Kahului pour rejoindre la ville d’Hana, elle devient « fun » à partir d’Haiku. Ca ressemble à une route pour monter en station de ski, étroite et tortueuse, avec des cascades, des ponts, la végétation, les plages et la vue sur la côte. Un beau spectacle vu de la benne du pick-up.

Après 2h de route et des arrêts un peu partout, on arrive aux « Seven Sacred Pools », une suite de cascades et bassins, dans le park national de l’Haleakala. On a randonné pendant une bonne heure et demi à travers la cambrousse hawaiienne, en passant des cascades, des rivières, des ponts, des gros arbres et encore des rivières, pour finalement arriver aux pieds de la plus longue cascade qui tombe d’une gigantesque falaise. « Waooh ». On se serait cru dans avatar.
La redescente fut plus périlleuse avec la nuit qui tombait.

On a terminé notre road trip par le tour complet du côté est de l’île. Deux heures de plus par cette route étroite le long des falaises, et dans la nuit, avant d’arriver à Makawao au-dessus d’Haiku. Pendant un bon moment, on savait pas très bien où on allait et on se les gelait à l’arrière avec Luc, et là on s’est dit que c’était «  un plan de brésilien ».


vendredi 6 avril 2012

HAWAIIAN DIARIES 16

3 avril 2012 – Sans pitié

Je tenais à partager l’anecdote, que j’ai vécu cette après-midi, pour montrer le côter obscure du spot d’Ho’okipa.
C’était une bonne session, presque 3 heures de ride, du pur wavesailinngg ! J’avais vraiment eu ma dose, je prend alors une dernière vague pour revenir au bord, sa fait penser un peu à un tire-fesse d’ailleurs, il y a juste à se laisser pousser et y’a même pas besoin de vent. Je passe juste à coter de Léo, qui était scotché à 20 mètres du bord, et je me permet même de lui envoyer un petit sourir moqueur. J’étais content.
A peine deux secondes après plus tard, j’étias le cul dans l’eau, sans vent et à 15 mètres la de plage ! 15 mètres c’est pas grand-chose, normalement sa se fait à la nage. Certes, il y a mieux comme sortie, surtout quand la bute est bondée. Mais là sa allait, il était assez tard et plus grand monde. Je tente le coup.
Sur le premier coup de palme que je mets, j’ai fait un magnifique plat du pied sur un oursin… sa pique. Les oursins sont pas comme chez nous, les aiguilles sont longues, très fines et souples. Une bonne galère pour les enlever dans l’eau.
Pendant ce temps, le courant m’amenait doucement mais surement vers les rochers. Presque un rituel maintenant, je passe dire bonjour. C’est marrant le courant qu’il y a devant, c’est un peu comme une attraction à Aqualand, celle où on est sur une bouée dans les rapides. En moin de 30 secondes, je me suis retrouvé 40 mètres plus bas, sur la dalle qui termine le champs de rocks. Une vague est passée à ce moment d’ailleurs, m’a cassé le bout du wish et trois lattes. C’est à ce moment que j’ai repensé que 5 minutes plutôt j’étais à 15 mètres de la plage et que maintenant, j’étais bien parti pour finir à Lane’s une fois de plus.
J’avais vraiment pas envie d’y aller, j’avais déjà la moitié d’un oursin dans le pied, et ses potes m’attendaient à Lane’s. J’ai donné ce qu’il me restait pour raffistoler le bout et étarquer la voile à l’écoute. J’ai réussi à sortir avec une rafale et j’ai fais un lonnnnnnnnng bord au large pour retourner à la plage. J’ai bien visé cette fois.
Enfin voilà, une galère de plus ici. C’est certainement la plus ironique, j’étais si proche du bord et j’ai failli terminer 300 mètres plus loin…